Aujourd’hui nous leur avons proposé une dynamique de groupe qui a très bien fonctionnée, celle du naufrage.
Nous sommes partis du principe qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises solutions. Chaque décision ou opinion est valable si elle est argumentée.
Pendant le débat beaucoup d’aspects ont été évoqués, remis en cause, discutés…
Voilà quelques-unes des questions soulevées :
Le capitaine doit toujours couler avec le navire ? Les femmes et les enfants d’abord, c’est dépassé ? Si après le naufrage les passagers touchent une indemnité des assurances, qui en a le plus besoin ? Oui mais s’ils arrivent sur une île déserte qui est le plus « utile » ? On peut juger de l’utilité de quelqu’un ? L’étudiant a de bonnes notes ? Le scientifique travaille pour améliorer la société ? Quel est le handicap de la personne ? Est-ce que le hippie prend des drogues?....
La classe de 2ème bach compte beaucoup sur le sacrifice personnel des passagers, parce qu’on a eu une longue et heureuse vie, parce qu’on croit au paradis, parce qu’on veut assurer la survie de son enfant et même parce qu’on a une connexion spéciale avec la planète…
Finalement nous avons parlé de tous les personnages (plusieurs fois !), pesé le pour et le contre, beaucoup débattu et voté.
Si on arrivait à l’unanimité le personnage avait sa place sur le canot. Il y a eu plusieurs revirements et changements d’opinions après les discussions.
Si on arrivait à l’unanimité le personnage avait sa place sur le canot. Il y a eu plusieurs revirements et changements d’opinions après les discussions.
Quand la cloche a sonné dans notre canot il y avait la petite fille de quatre ans et l’étudiant. Il nous restait trois places et quatre candidats.
Impossible de se mettre d’accord, sauf peut-être sur le fait que personne n’aimerait être capitaine!
Et vous, qui auriez-vous sauvé et pourquoi ?
Pour réviser le vocabulaire de l’opinion c’est par ici.
À bientôt,
Azucena et Julia